lundi 22 novembre 2010

Politique rebelle.

Les filles préfèrent les mauvais garçons et les garçons aussi. A part que dans le premier cas c’est pour sortir avec et, dans le second, c’est plutôt pour en suivre les aventures.
Difficile d’ignorer la fascination qu’exercent l’anti-héros, le rebelle, le petit délinquant, le super flingueur et toutes les variantes du genre. La culture, et surtout la contre-culture, en regorgent, leur donnent le beau rôle, la jolie demoiselle et la victoire à la fin.
Mais, ces derniers temps, il me semble bien y avoir une nouvelle voie dans laquelle le bad boy peut trouver le succès : la politique.

Stone Cold Steve Austin, par exemple, il a tout pour réussir en politique !

Cette voie est par contre semée d’embûches et l’aspirant politique aura beaucoup à faire pour atteindre le graal du casier judiciaire bien rempli.
Il pourra commencer par une simple suspicion de conflits d’intérêt, comme pour Nora Berra et Frédéric Lefebvre dont les activités passées s’accordent mal avec leurs nouvelles responsabilités. Une accusation grave mais qui, en France plus que dans les pays anglo-saxons, n’est que rarement sujette au regard de la justice. Personnellement, je ne fais pas suffisamment confiance à l’honnêteté naturelle de l’être humain pour traiter ça par-dessus la jambe, mais pourquoi pas. On sait que de ce côté-là, l’exemple vient d’en haut avec un président qui a fait du mélange des genres un véritable art de vie.
Le conflit d’intérêt, pour moi, c’est un peu comme l’ancien vilain qui essaye de changer de vie et s’acoquine avec notre bon vieux héros. Dans Dragon Ball, Végéta, il a beau aider Sangoku, au vu de son passé, on s’en méfiera toujours. Et personnellement, moi, je n’irais pas voter pour Végéta (pas pour Sangoku non plus vous me direz, il est bien trop con).

Aucune chance d'être élu, celui-là par contre.


Dans le petit manuel de l’homme politique pas tout blanc, le chapitre suivant porte sur l’utilisation critiquable de ses attributions. On pense notamment aux nombreux salaires démultipliés, aux retraites dorées et aux appartements de fonctions, voire HLM pour les plus audacieux tel Benoist Apparu.
On est déjà au niveau de ceux qui estiment que s’ils ont l’occasion de se servir, ce serait idiot de se priver. Plus les règles sont vagues, plus elles seront alors tordues pour permettre de se faciliter la vie.
On pourrait comparer cela à l’idée du héros qui est prêt à aider mais qui veut se faire payer pour cela. Des Heroes for Hire de chez Marvel Comics au bon Ryo Saeba du manga City Hunter (même si lui veut surtout être payé en petites culottes, ce que je peux comprendre), les exemples sont légions et servent surtout à rehausser le profil des héros désintéressés. En politique, ça fait tout de suite moins rire vu qu’aux dernières nouvelles les responsabilités s’accompagnent déjà de salaires plutôt honorables.

Enfin, le diplôme de l’anti-héros politique est obtenu lorsque l’on a effectivement été condamné par la justice et qu’on peut donc arborer fièrement son statut avalisé par un juge.
On pense ici au revenant Alain Juppé, condamné en 2004 à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité dans l’affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris (et déjà fortement inquiété pour prise illégale d’intérêts pour l’affaire de l’appartement de son fils) mais aussi à l’auvergnat Brice et ses bonnes blagues de fin de soirée. Du beau linge mais qui a encore beaucoup à faire pour atteindre les maîtres du genre, toujours réélus, Patrick Balkany et Serge Dassault.
Une fois qu’on a été condamné, la ligne blanche a été franchie. On ne sera plus jamais un héros, à peine peut-on espérer devenir un anti-héros qui fascine autant par son côté maléfique que par sa pseudo morale. Du Punisher de Marvel qui tue pour la justice à Dexter le serial-killer de la série éponyme, on sait que les anti-héros doivent ce qu’ils sont à un passé plus que difficile. Pas sûr que les hommes politiques puissent en dire autant…

S’il y a besoin d’un hymne pour nos hommes politiques corrompus…

« Le pouvoir tend à corrompre et le pouvoir absolu corrompt absolument. » Une vraie belle citation en mode bac de philo après un bachotage de dernière minute.
Les quelques exemples ci-dessus (centrés sur la droite au pouvoir mais qu’on pourrait facilement élargir à certains hommes politiques à gauche) en font une vérité communément admise. Celle qui sert de terreau à ce populisme qui tâche et qui débouche bien vite sur un « tous pourris » des familles.
Et, pourtant, en regardant notre gouvernement tout beau tout neuf, on réalise que ceux qui ont « fauté » ne s’en sortent pas si mal. Si le français est prompt à s’indigner sur l’honnêteté de nos dirigeants, l’électeur ne semble jamais tenir compte de ce critère une fois placé devant l’urne. Suspecté, poursuivi ou condamné, l’homme politique peut toujours rebondir et même se faire le chevalier blanc qui accuse l’adversaire d’être un délinquant.

Signé Xavier Delucq pour Le Post.

Alors, en politique comme en comics ou en mangas, le temps des boy-scouts est-il définitivement passé ? A-t-il même jamais existé ?
Je ne cesse de me dire qu’une moralisation de la vie politique serait un grand pas en avant. Vivement que le Karachigate ou l’affaire Bettencourt explosent à la face des responsables et que tout notre paysage politique en soit transformé.
En même temps, cela me fait peur. Cette moralisation ne servirait sans doute qu’à renforcer les partis populistes et la politique de caniveau où les attaques personnelles l’emportent sur les idées… Si les seuls gagnants de tout cela ne pouvaient être que les extrêmes ?
Au moins peut-on se dire aujourd’hui que les hommes politiques sont le reflet de la société et de notre petitesse, nous citoyens…

dimanche 14 novembre 2010

La technique du bluff : Programme et Remaniement.

Sacré actualité cette semaine. Il y en avait pour tous les goûts et de tous les côtés.
On commence par la plus croustillante : le remaniement. L’apothéose de cinq mois de « suspense » (non, je déconne) à la française avec intrigues, retournements de situation, petites phrases assassines et reportages dans tous les JTs du PAF.
Sarkozy se sera fait bien plaisir en agitant les fils de ses marionnettes à l’intérieur et à l’extérieur du gouvernement. Au prix d’une période riche en immobilisme mais, bon, le roi danse, comme on dit. Ce qui m’aura particulièrement frappé, c’est notamment l’affichage en gros des égos et la perte de crédibilité associée. J’avais cru comprendre que la priorité pour Sarkozy était de se refaire une virginité politique suite aux nombreuses polémiques de l’été et au clash des retraites. Il aurait eu tout à gagner à insister sur le fait que son gouvernement travaillait, qu’ils visaient tous un objectif commun. Un truc dans le genre. Mais là, avec ce qu’on a vu ces dernières semaines, les français ont surtout vu des rivalités internes et des hommes politiques qui privilégiaient leur avancement aux préoccupations des français.

Le résultat n’est pas vraiment à la hauteur des espérances (au niveau surprises du chef) avec un Fillon maintenu et un Boorlo qui s’en va bouder, mais il faudra s’en contenter. Heureusement, de nombreux médias essaient de nous vendre LA SURPRISE DU REMANIEMENT : il est annoncé au cours d'un Week-end !!! C’est sûr que ça décoiffe. J’en suis tout retourneboulé. Ça me rappelle quand on a découvert il y a quelques semaines que c’était Kane qui avait agressé l’Undertaker en fait. Que d’émotions. Oui, je compare la politique au catch, je fais ce que je veux.
Ayons l'air surpris.

Bon, je me moque mais la vérité c’est que Sarkozy nous a fait un bon coup de bluff. Moi, par exemple, je comptais vous faire un joli billet uniquement dédié à l’actualité du parti socialiste, à savoir la présentation du texte dit « de Benoit Hamon » et le micro-drame qui s’en est suivi. J’ai plein de trucs à dire mais je me suis quand même senti obligé d'écrire quelques mots sur le remaniement qui vient de tomber. A l’image des médias qui vont consacrer la majeure partie de leurs infos à ce sujet et non pas aux réflexions de l’opposition, aux casseroles judiciaires ou à tous les sujets délicats car de fond. Bref, le bluff du remaniement sans cesse repoussé aura bien servi à quelque chose. Qui sait ? Ils vont peut-être même regretter de l’avoir déclenché maintenant et pas début décembre ?

De l’autre côté donc, nous avons la sortie du texte sur l’égalité réelle rédigé par plusieurs contributeurs mais porté par le porte parole du PS, Benoit Hamon. Face à la séquence remaniement du gouvernement, les socialistes ont voulu (pour une fois) la jouer sur le fond. Pas con.
Le texte est un recueil de propositions, plus ou moins marquantes ou innovantes mais qui sont censées participer à la réflexion sur le futur programme du candidat socialiste aux présidentielles. Tout le monde s’accorde à dire qu’un grand nombre de ces propositions sont très à gauche et surtout potentiellement très lourdes pour le budget de l’état. Et c’est là que le bat blesse. Les auteurs ont fait le choix, sacrément contestable, de se contenter d’énoncer tout ce qu’ils souhaiteraient faire s’ils étaient au commande. Grosse connerie. Les français reprochent toujours autant au PS de dépenser de l’argent qu’ils n’ont pas et de n’avoir aucune culture de gouvernement. C’est con que personne n’ait pensé à proposer plutôt une liste sur ce qu’ils POURRAIENT faire vraiment une fois au pouvoir avec les financements associés.

Difficile de faire compliqué en politique. Ils essaient tous de nous vendre du simpliste.

Ce qui fait que le texte se transforme bien vite en boulet. Les socialistes se prennent la tête entre le courant des « réalistes » et celui des « idéalistes », l’UMP rigole et Benoit Hamon n’est même pas foutu de défendre efficacement ses choix.
J’ai beau être un idéaliste (sinon je ne lirais pas des bande-dessinées sur des mecs portant leur slip par-dessus leur pantalon et protégeant la veuve et l’orphelin), j’ai vraiment du mal à les suivre cette fois-ci. On sait que les chiffres, on peut leur faire dire ce qu’on veut et que les politiques sont plutôt doués à ce jeu-là. Est-ce que ça veut dire qu’ils ne servent plus à rien ? Que les programmes politiques peuvent se contenter d’être des déclarations d’intention ? Est-ce que c’est la jurisprudence Obama avec une campagne basée sur du rêve et du story-telling ?

Franchement, je serais étonné que cela fonctionne. On est en France, pas au pays des présidents acteurs et du rêve américain.
Jamais le PS n’arrivera à gagner des votes avec ce genre de publicité. On leur reprochera toujours de manquer de sérieux et de réalisme… Encore raté.

dimanche 7 novembre 2010

Liberté de la presse : pas de quoi se la péter.

 Période de merde pour la France. A quel point de vue, me demanderez-vous ? Pas qu’un. Mais, aujourd’hui, on va regarder là où ça fait mal : la liberté de la presse.
Quelques faits pour commencer : selon l’ONG Reporters sans Frontières, le journalisme n’a jamais été en aussi mauvais état en France qu’aujourd’hui. Cool. Dans  le classement annuel des pays où la presse effectue son travail dans de bonnes conditions, la France n’a cessé de dégringoler depuis 2007. En 2010, la France a donc l’insigne honneur d’atterrir à la 44e place du classement et d’être placée derrière la Papouasie – Nouvelle Guinée, le Surinam ou encore la Jamaïque. Avec tout le respect que je dois aux papous de Nouvelle Guinée, aux compatriotes d’Edgar Davids et aux rastafaris, on n’a pas l’air cons déjà.

Vous pouvez vous moquer mais, au moins, lui, il respecte la liberté de la presse.

Ce classement est établi à partir de critères plus ou moins obscurs pour le commun des mortels. Et pourtant, pas besoin d’être un putain de génie pour arriver au même constat, surtout ces dernières semaines. Une fois de plus, l’affaire Bettencourt schlingue et balance ses effluves depuis la tête de l’état jusqu’aux journalistes chargés de l’enquête : simultanément, trois ordinateurs ont été volés dans trois rédactions différentes. Une attaque groupée sur les informations rassemblées par les journalistes. Effectuée avec compétences mais sans aucune discrétion. Comme pour intimider ou pour démontrer que personne n’est hors de portée (à ce sujet lire l’analyse de Daniel Schneidermann).
Aujourd’hui, bien malin celui qui pourra affirmer haut et fort qui est responsable sans se prendre une attaque pour diffamation dans la vue. Tout le monde a sa petite idée mais ça ne suffit pas. S’il y a une chose de sûre, c’est qu’il ne fait pas bon être journaliste d’investigation sur les sujets qui gênent tout là-haut. Certains doivent commencer à faire dans leur slip et à mettre en place quelques techniques à la mode Spooks ou Alias. On les comprend.

Quand je vois ça, je me dis que le journaliste a intérêt à être un être d’exception pour passer entre les gouttes : comme le sont tous ceux qui font leur métier dans les plus beaux pays du monde (Chine, Russie, Birmanie…).
Des héros, tous ceux là. Les modèles de leurs camarades de fiction : les Superman, Tintin, the Question*, Spider-Jerusalem et autres Lone Gunmen. Fascinant par son métier autant que par ses qualités, le journaliste est un modèle privilégié du héros combattant pour la justice et la vérité. Dans les comics et les séries, le journaliste est donc un défenseur, un protecteur, celui qui par ses talents ou ses pouvoirs peut aller là où les autres ne sont pas admis pour mettre en lumières les noirs secrets de ses ennemis ou de la société.

Le journaliste emmerde le pouvoir et c'est son boulot. Merci Spider, tu peux lâcher la pose.

Pourtant, dans notre bonne vieille et triste réalité, c’est le contraire : les journalistes doivent être protégés pour faire leur boulot d’intérêt général. Aux dernières nouvelles, la formation en école de journalisme n’incluant pas de savoir résister aux balles ou d’être champion de muay thaï, on s’attend à ce que ce soit l’Etat qui garantisse les conditions nécessaires au journalisme. Et, il semblerait qu’on soit bien cons de s’y attendre justement car, selon nos dirigeants, ça ne les concerne pas.
Et ça, ça met en rogne quand même. On ne va pas demander à ce qu’ils nous révèlent sur un plateau qu’ils espionnent, écoutent voire cambriolent mais on aimerait bien quand même qu’ils aient un minimum d’hypocrisie pour avoir l’air choqués. C’est sans doute trop demander…
Reste seulement à espérer que les journalistes arriveront à s’en sortir seuls voire contre tous. Vous y croyez, vous ? Moi j’ai du mal depuis qu’au JT de 20h de France 2 mercredi soir, l’information sur les accusations d’écoute du Canard Enchaîné a été traitée en tant que brèves à 20h20, sans images et sans aucun putain de commentaire. Merci Pujadas pour votre engagement en faveur de vos confrères.

C'est sûr qu'en interview, y a pire.

Car, oui, il n’y a pas que le journaliste héros, curseur de la démocratie en bonne santé, il y a aussi le journaliste carpette qui lit les communiqués du pouvoir.
A méditer.

*Je viens de me terminer la relecture du second recueil de la série et c’est toujours un vrai bonheur de lecture. Dennis O’Neil a vraiment la plume pour aller chercher les sujets sérieux (contamination des sols, républiques bananières et autres) et y confronter son héros de plus en plus philosophe. Un régal, je conseille.

lundi 1 novembre 2010

La machine à voyager dans la politique.

Un "long" weekend : trois jours. Ça paraît énorme avant que ça ait commencé. Une fois lancé, ça parait juste normal et, après coup, on pourrait jurer que c'était tout aussi court que d'habitude. Il y a peu de choses plus flexibles que notre perception du temps. C'est sans doute ça qui rend aussi fascinant les nombreuses fictions présentant des voyageurs temporels. Lorsque je suis devant Doctor Who, je n'ai aucun mal à croire qu'il est possible de manipuler le temps pour s'y déplacer comme sur une autoroute. Tout simplement parce que nous avons la sensation chaque jour que le passage du temps est tout sauf immuable.
Cette introduction m'amène, comme toujours, à faire un parallèle avec notre bonne vieille politique française : depuis 2007, le temps politique semble s'être grandement accéléré à l'impulsion de Nicolas Sarkozy et de son parti. Les déclarations des hommes politiques ne se sont jamais succédé aussi rapidement, mettant à profit autant que possible les nouvelles technologies.

The Tardis of Doctor Sarkozy.

Occuper le terrain, afficher bruyamment ses opinions et surtout démontrer toujours davantage qu'on agit, qu'on réforme et surtout qu'on ne cède pas. Chaque action et chaque déclaration efface la précédente, l'empêchant d'être analysée et donnant cette impression d'urgence, de temps qui s'accélère.
Mon sentiment est que cette nouvelle manière de faire de la politique, en plus de remplacer le fond par la forme, est la principale cause de l'apparition de ce qu'on appelle "la droite décomplexée".
Qu'est-ce que la droite décomplexée ? Pour moi, c'est cette frange de l'UMP qui est prêt à faire sienne un discours autrefois réservé au Front National et qui choque jusqu'à l'international. C'est aussi cette aile du parti qui arrive à provoquer des remous à l'intérieur même de l'UMP avec ses positions les plus polémiques (quelques exemples ici, et encore ici). Si la droite décomplexée a ses porte-étendards, elle se manifeste à l'occasion dans les discours de nombreux hommes politiques à droite et pas uniquement ceux appartenant au mouvement Droite Populaire.

La droite décomplexée regrouperait donc des personnes, des groupes, des idées et même une mode. Pas très clair tout ça, et pourtant je fais de mon mieux pour expliquer ! Si, si, je vous jure.
Et si la droite décomplexée était en réalité un concept multiforme ? Voire une entité indépendante qui se manifeste indépendamment de la volonté de ses porte-paroles, pervertissant le discours politique et les valeurs démocratiques de la république ! La droite décomplexée… une incarnation anthropomorphique au même titre que Dream ou Death des Endless (les Eternels en VF) du comics Sandman par Neil Gaiman. Un être qui se déplacerait secrètement au milieu des hommes, les influençant et les transformant subtilement.  Ca fout les jetons, non ?

Lequel pourrait le mieux représenter la droite décomplexée à votre avis ?
Bon. J’aimerais bien y croire mais la droite décomplexée, c’est simplement l’avatar français d’un mouvement international. Le retour vers une politique populiste et anti-immigration qui, bien que minoritaire, étouffe la grande majorité de modérés. On en connaît les conséquences : banalisation de l’extrémisme et mise en danger des minorités fragiles.
Une seule chose à dire donc : soyons vigilants et surtout intraitables avec les dérapages, les sous-entendus et autres appels du pied qui foisonnent sérieusement du côté de notre parti présidentiel. Que les médias continuent à en être commentateurs, et surtout critiques, et que la justice n’hésite pas à condamner chaque fois que c’est nécessaire. Même si on peut regretter que nous soyons dans un pays où un ministre condamné pour injure raciste puisse rester au gouvernement sans que cela indigne qui que ce soit ou presque.

Sans commentaire.
 
C’est la fin de ce petit billet en mode mini coup de gueule auquel je pensais depuis un certain temps.
Si vous avez besoin de vous changer les idées comme moi, je ne peux que vous inviter à découvrir cette superbe série Sandman, commencée il y a déjà 20 ans et que de nombreux lecteurs de comics considèrent à juste titre comme un des chefs d’œuvre du genre. Suivez les aventures de Dream, le seigneur du monde des rêves auprès des hommes, des anges et des démons, à travers les siècles.

The Sandman par Neil Gaiman chez DC Comics : chaudement recommandé.

PS : J’ai récemment commencé la lecture de la série Sandman par l’achat du premier tome de l’édition luxueuse « Absolute » en version originale. La série a également été éditée en français il y a quelques années mais j’ai vu ici et là quelques critiques peu amènes sur le niveau de traduction. A vous de voir...