tag:blogger.com,1999:blog-308513577831812983.post3214336615141644787..comments2012-04-22T21:19:14.238+02:00Comments on Po(p)litiques: Révolutions à toutes les sauces.Po(p)litiqueshttp://www.blogger.com/profile/13889105009054978823noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-308513577831812983.post-22842314713893304442011-02-26T20:55:10.981+01:002011-02-26T20:55:10.981+01:00Heureuse pour les 1% les plus riches sans aucun do...Heureuse pour les 1% les plus riches sans aucun doute. Concernant Sarkozy, je n'ai peut-être pas été très clair dans le post mais je suis bien d'accord, il propose un populisme "light" lui aussi. "Light" mais qui a tendance à se renforcer pour le rapprocher de son pote Berlusconi.<br />Je ne serais peut-être pas aussi catégorique que toi sur le fait que rien de bon n'est sorti du personnel politique depuis trente ans. Je trouve que la France avait jusqu'à récemment réussi à conserver un modèle social assez satisfaisant, ou qui l'était en tout cas davantage que celui subi par les autres pays occidentaux. Ensuite, c'est clair qu'on est sur la pente descendante... Et comme tu le dis, c'est bien une question d'éducation à la base. Il n'y a que l'éducation qui permet au peuple de faire ses choix en toute connaissances de cause. En détruisant l'éducation, on s'assure de nombreuses années de mauvais choix et de dirigeants populistes...Po(p)litiqueshttps://www.blogger.com/profile/13889105009054978823noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-308513577831812983.post-55821180106370290212011-02-20T16:31:01.352+01:002011-02-20T16:31:01.352+01:00En démocratie, la réponse vient d'en bas, du P...En démocratie, la réponse vient d'en bas, du Peuple. Mais le régime démocratique postule que le Peuple soit conscient et éduqué. C'est pour cela que l'éducation est nécessaire et doit être obligatoire. Cette éducation, on l'a bien cassée depuis 20 ans.<br />Marx constatait que la révolution ne pouvait pas être le fait du sous-prolétariat, trop abruti par l'alcool ou par d'autres "opiums", dans lequel les forces conservatrices venaient recruter leurs troupes contre-révolutionnaires (cf. les Versaillais, les camionneurs chiliens de 1973 ou les contre-manifestants algériens d'aujourd'hui à qui on verse 30 deniers pour casser de l'opposant !) Ce sous-prolétariat, on vient le flatter aujourd'hui. Au pire, il vote pour les démagogues, au mieux il s'abstient.<br />Mais les "élites" républicaines, est-ce qu'elles ne jouent pas aussi à ce petit jeu ? Tu parles de Mélenchon, de Le Pen... Et Tapie ? Et Sarkozy ? N'ont-ils pas joué la carte du populisme ? (Populisme qui ne signifie pas uniquement "démagogie" mais désigne aussi l'action de s'adresser directement au Peuple.)<br />Certes, on utilise la bonne vieille tactique du bouc émissaire : l'étranger (au pays, le Roumain ; à la culture, le musulman ; à la société, le marginal ou le banlieusard ; au peuple, le politique ou le banquier) mais il faut dire que depuis trente ans, on pave un boulevard aux extrémistes, alors pourquoi s'étonner qu'ils l'empruntent ?<br />"On", c'est qui ? Les politiques "professionnels". Depuis trente ans on a fait un choix, la monnaie forte et le libéralisme économique plutôt que le social, c'est-à-dire, la lutte contre le chômage. C'était là, la priorité. Le consensus. On en mesure les dégâts aujourd'hui. On a soutenu un discours sur la mondialisation "heureuse", si heureuse qu'elle vampirise nos emplois et notre technologie, au profit de régimes comme la Chine qui ne tiennent que parce que, la croissance économique leur permet de calmer les appétits de leurs classes moyennes et populaires qui, sinon, ne les supporteraient plus.<br />Cette mondialisation devant laquelle les politiques ont capitulé, elle détruit nos richesses nationales (à commencer par nos ressources humaines), nos services publics et nos régimes sociaux. Nos politiques ont laissé les clefs de l'économie aux marchés dont l'avidité a provoqué la crise de 2008, et ce sont les Etats qu'ils conspuaient qui leur ont sauvé la mise. Mais ça ne les empêche pas pas de poursuivre comme avant. <br />Si les politiques avaient été à la hauteur, les extrémistes ne seraient pas en aussi bonne santé aujourd'hui. Dire que les extrémistes sont pires, c'est bien beau, encore faut-il mettre quelqu'un en face. Pas le personnel politique actuel qui grenouille depuis trente ans au pouvoir !<br />Donc, les ressources, c'est chez les citoyens qu'il faut les chercher.<br />Sarkozy, c'est bien l'homme de la rupture : la rupture du Peuple avec les élites, l'Europe, le modèle capitaliste, le show-biz qui a fait son lit... Et il s'en faut de très peu pour que ce ne soit avec la République : il suffit qu'il continue à casser les derniers éléments du service public qui encadrent encore le territoire, au nom de l'Europe et de la mondialisation "heureuse". (Heureuse pour qui ?)Zaïtchickhttps://www.blogger.com/profile/16357210238671337586noreply@blogger.com